Sous l’Ancien Régime, les avortements, les abandons d’enfants et les infanticides étaient relativement fréquents.
Afin d’y remédier ou, du moins, d’endiguer leur nombre, le pouvoir royal a multiplié les édits et déclarations réglementant les grossesses des filles célibataires ou des veuves. Celles-ci devaient donc en faire la déclaration sous peine de mort.
Si dans les faits ces textes furent peu appliqués, il n’en demeure pas moins que ces déclarations de grossesse apportent souvent de nombreuses informations intéressantes pour les généalogistes. On y retrouve l’identité de la déclarante, son âge, son lieu de résidence (parfois son lieu de naissance pour les étrangères), sa profession, mais également, dans certains cas, les noms et prénoms de ses parents (éventuellement aussi s'ils sont vivants ou décédés et la profession du père), sa paroisse d'origine. L'acte contient aussi la durée approximative de la grossesse, l'identité de son "auteur", parfois des détails très précis sur les circonstances de la conception de cet enfant à naître.
Ces déclarations pouvaient être suivies d'un procès avec demande de dommages et intérêts et de pension alimentaire pour l'éducation de l'enfant.
Cette base est issue du dépouillement des déclarations de grossesses conservées aux Archives départementales de Maine-et-Loire sous les cotes 1B 283 et 1B 284 (registres spéciaux). Elle est actuellement composée de plus de 500 actes, dont le plus ancien remonte à 1692 et le plus récent à 1790. Elle sera alimentée au grès de nos recherches par les déclarations de grossesse conservées dans les minutes notariales.
Afin d’y remédier ou, du moins, d’endiguer leur nombre, le pouvoir royal a multiplié les édits et déclarations réglementant les grossesses des filles célibataires ou des veuves. Celles-ci devaient donc en faire la déclaration sous peine de mort.
Si dans les faits ces textes furent peu appliqués, il n’en demeure pas moins que ces déclarations de grossesse apportent souvent de nombreuses informations intéressantes pour les généalogistes. On y retrouve l’identité de la déclarante, son âge, son lieu de résidence (parfois son lieu de naissance pour les étrangères), sa profession, mais également, dans certains cas, les noms et prénoms de ses parents (éventuellement aussi s'ils sont vivants ou décédés et la profession du père), sa paroisse d'origine. L'acte contient aussi la durée approximative de la grossesse, l'identité de son "auteur", parfois des détails très précis sur les circonstances de la conception de cet enfant à naître.
Ces déclarations pouvaient être suivies d'un procès avec demande de dommages et intérêts et de pension alimentaire pour l'éducation de l'enfant.
Cette base est issue du dépouillement des déclarations de grossesses conservées aux Archives départementales de Maine-et-Loire sous les cotes 1B 283 et 1B 284 (registres spéciaux). Elle est actuellement composée de plus de 500 actes, dont le plus ancien remonte à 1692 et le plus récent à 1790. Elle sera alimentée au grès de nos recherches par les déclarations de grossesse conservées dans les minutes notariales.
Partie "public" : vous pouvez consulter la liste des parties contractantes de chaque acte. (Cf. :fichier HTM)
Partie "membres" : en plus de l'accès public, vous pouvez obtenir la synthèse de l'enregistrement souhaité au format A4 imprimable.